Vous avez tendance à vous questionner par rapport au parcours qui mène aux études de santé ? Depuis la réforme de la PACES, les acronymes ont tendance à se multiplier et il est relativement complexe de s’y retrouver. Que ce soit la PASS, la LAS ou encore LSPS, il est complexe d’avoir de vraies infos. Pour booster vos chances de réussite, il est préférable de bien saisir l’intérêt de chacune des voies, des spécificités des examens et des débouchés.
La PACES, une page se tourne !
Avant de déterminer les différences PASS LAS LSPS, il faut savoir que la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) représentait durant une décennie le passage quasi obligé pour intégrer les études de médecine, dentaire, pharmacie, maïeutique ou kinésithérapie. Vous faisiez partie d’une promotion de plusieurs centaines d’étudiants, confrontés à un concours national extrêmement sélectif.
Les redoublements étaient fréquents, la pression très forte et la réussite passait par une rigueur sans faille. Mais depuis la rentrée 2020, la PACES n’existe plus. À sa place, deux voies ont vu le jour à savoir le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et la LAS (Licence Accès Santé). À la rentrée 2023, le parcours LSPS (Licence Sciences pour la Santé) est venu compléter ce paysage.
La PASS devient le tronc commun
Le PASS s’adresse à vous si vous souhaitez vous immerger pleinement dans le domaine de la santé dès la première année. Le programme se concentre essentiellement sur les matières scientifiques fondamentales, à l’image de la PACES, mais vous suivez également une option disciplinaire hors santé (mineure) afin de garantir une réorientation possible en cas d’échec.
Vous passez deux semestres à l’université avec des cours magistraux, des travaux dirigés et un contrôle continu qui compte dans la sélection finale. Le PASS reste aujourd’hui la voie la plus choisie par ceux qui ambitionnent médecine ou dentaire.

LAS : santé + licence disciplinaire
Si vous optez pour la LAS, vous poursuivez une licence disciplinaire classique (par exemple droit, biologie, STAPS ou lettres) tout en suivant un module « mineure santé ». Cette voie s’adresse à vous si vous souhaitez diversifier vos débouchés et sécuriser un projet alternatif, ou si vous hésitez entre deux domaines.
Pour présenter votre candidature en deuxième année MMOPK, il vous faudra valider à la fois votre licence et votre mineure santé, puis figurer parmi les meilleurs de votre promotion. Cette formule convient bien à des profils autonomes, motivés par un double cursus.
LSPS : la nouvelle passerelle vers la santé
Le parcours LSPS (Licence Sciences pour la Santé) se déploie depuis 2023 dans plusieurs universités, comme Créteil ou Paris Nord. Vous suivez ici un cursus hybride, à mi-chemin entre la LAS et le PASS, avec un socle scientifique fort, mais une organisation en licence plutôt qu’en parcours spécifique.
Vous profitez d’une pédagogie repensée pour accompagner la transition lycée-université, avec du contrôle continu, des partiels semestriels, et une mise en avant de l’acquisition de compétences transversales utiles pour l’ensemble des métiers de la santé.
Comment réussir ?
Antémed Epsilon s’impose comme la référence de la prépa santé à Paris. Issue de la fusion de deux acteurs importants, la structure accompagne tous les ans des centaines d’étudiants en PASS, LAS et LSPS vers la réussite, en misant sur la rigueur, la personnalisation et l’innovation pédagogique.
Vous aurez à votre disposition un suivi individuel, des supports ainsi que des milliers de QCM, voire des annales. Ce sera l’occasion de vous entraîner tout au long de l’année. Les résultats sont d’ailleurs très intéressants (major de promo à Paris Cité, top 15 à Créteil, 64 % d’admis en PASS, 68 % d’admis en LAS 1, 82 % en LAS 2, 54 % en LSPS 1 et 70 % en LSPS 2).
